LES BASTIDES ET MAS PROVENÇAUX



Les bastides et mas provençaux








On peut catégoriser les maisons provençales en trois types : il y a les mas, les bastides et les maisons de village. Dans la construction de ces maisons, on trouve la pierre, le plâtre, de la terre cuite et très peu de bois. Ils ont des caractéristiques communes, mais chacun a ses propres spécificités.

Si la campagne provençale est parsemée de mas et de bastides, le cabanon est un mas en réduction avec une seule pièce qu’on occupe pendant la journée et le bastidon, lui, comporte un étage et sert de résidence.

Le mas et la bastide sont les deux types de maisons les plus caractéristiques de la Provence. S’il en existe de tailles variées dans de nombreux villages et de nombreuses villes à travers la région, le mas et la bastide présentent cependant certaines différences. La bastide est une habitation secondaire destinée à la bourgeoisie et à la noblesse. Le mas provençal est une construction rurale, maison de maître paysanne.

 

La bastide



Dans la langue française, le terme Bastide peut avoir deux significations totalement différentes l’une de l’autre :

  • au XIIIe siècle et dans le Sud-ouest de la France, la bastide est une « ville neuve » établie par le roi de France ;
  • en Provence, les bastides apparurent en Provence au début du XVIe siècle, bien que le développement de ces constructions eu principalement lieu au cours du XVIIe et XVIIIe siècles.

L’historien Noël Coulet découvre ce mot en Provence au XIIIe siècle, confondu un temps avec « castra » et « turris » qui tous désignent une fortification. L’usage en Provence évolua autrement pour désigner, d’après la spécialiste Nerte Dautier, un « type d’habitat rural qui associe résidence aristocratique ou bourgeoise, exploitation agricole et jardins ».

Elle ajoute que « apparues au début du XVIe siècle, les bastides se multiplient surtout au XVIIe et au XVIIIe siècle, qui voit leur plein épanouissement. A partir de la fin du 17ème siècle, la bastide désigne une résidence estivale de prestige, entre château et hôtel particulier, doublée d’une exploitation agricole. Ces bastides sont apparues dans un contexte de paix et de prospérité en Provence. Le « phénomène » de la bastide répond en effet à de multiples exigences : placement sûr, au rapport souvent élevé, résidence secondaire, lieu de loisir et de repos, c’est enfin, par le luxe de son décor, le charme de ses jardins, le signe d’appartenance à la caste privilégiée de la fortune ». Dautier en compte des centaines construites au XVIIe et au XVIIIe siècles autour d’Aix en Provence, siège du parlement et de la cour des comptes, puis dans l’arrière-pays marseillais au XIXe. À la fin du XVIIIe siècle, des boulevards et des avenues sont percés qui vont faciliter les liaisons de la ville vers le terroir. De lieux de villégiature pour leurs propriétaires, négociants ou armateurs fortunés, les bastides tendent à devenir leur résidence principale. La percée du Canal de Marseille, qui amène à la ville l’eau de la Durance, et l’apparition progressive des moyens de transports à moteur ne pourront qu’accentuer cette tendance. La bastide, c’était aussi « l’hôtel particulier aux champs ». En Provence comme en Italie, toute ville s’entoura petit à petit de ces « campagnes » où la noblesse prenait le frais l’été tout en surveillant les travaux de saison. car ces domaines, comme les villas toscanes, doivent leur élégance aux revenus de leurs exploitations agricoles. Plus la prospérité était grande, plus l’architecture suivait les modes de l’époque venues du Sud ou de Versailles.

L’architecture, les décors mais aussi la beauté des jardins arborés d’une bastide reflètent alors la richesse de ses propriétaires. La prospérité de ces derniers transparaît dans le style de la bastide, toujours au plus proche des modes de l’époque. On voit alors les bastides s’embourgeoiser en se parant d’éléments plus luxueux. On rivalise d’imagination jusqu’à adopter une architecture ostentatoire qui mélange des styles différents. Au décor classique d’origine se sont ajoutés des décors baroques, avec des fontaines, des statues et des décors à tendance orientale. Certaines bastides présentent une façade de style Louis XIII et, de l’autre côté, une façade décrite comme  »  romano-byzantine « . Elégance, raffinement et harmonie sont les maîtres de ces lieux.

En général, on accède à ces demeures par une allée boisée et orientée plein sud. Jardins et paysages leur servent d’écrins et sont entretenus avec le plus grand soin par les propriétaires qui font appel aux rocailleurs et paysagistes qui, grâce à l’arrivée de l’eau, y expriment tout leur art avec par exemple un étang pour pêcher et canoter ou une cascade donnant sur un large bassin.

Les « campagnes » de Provence sont modestes comparées aux châteaux du Val de Loire ou de l’Ile de France. En superficie, d’abord, car le droit romain longtemps dominant au Sud attribuait des parts égales des terres à chaque héritier. Et en ostentation, car le domaine fut plutôt lieu de repos et de plaisir que d’orgueil. Au XVIIe, l’intendant de Colbert s’en plaignit amèrement au roi:  » Ils sont tellement abâtardis à leurs bastides, méchants trous de maison qu’ils ont dans leur terroir, qu’ils abandonnent leurs meilleures affaires du monde plutôt que de perdre un divertissement à la bastide ! » Balzac, fut également méprisant : « cette bastide est une bastide: quatre murailles de cailloux revêtues d’un ciment jaunâtre, couvertes de tuiles creuses d’un beau rouge. Les toits plient sous le poids de cette briqueterie «  . Zola pourtant, originaire du pays, se délecta pendant des pages entières en hommage à ces domaines.



Certaines caractéristiques la différencient d’un mas 



La bastide traditionnelle, habitat de villégiature, représente un bel équilibre entre le bâti et les extérieurs où l’architecture s’inspire du style du XVIIe siècle où tout est symétrique.

  • La bastide est le plus souvent construite sur une colline, afin de dominer la campagne alentour., à la différence du mas de Provence, qui lui, se trouve presque toujours à proximité d’un point d’eau. 
  • À la différence de la toiture du mas, celle de la bastide comprend quatre pentes, mais elle reste assez plate.
  • La bastide dispose d’une façade symétrique, organisée par plusieurs ouvertures (toujours en nombre impair) restant assez importantes et elles sont toujours en hauteur,entourant une porte d’entrée centrale, elle même surmontée d’un balcon en fer forgé, ce qui fait tout le charme de la bastide. 
  • La bastide est généralement de forme carrée, muni d’un toit en 4 pentes, avec un rez-de-jardin et deux étages accessibles par un escalier.  A la différence d’un mas qui dispose d’une cour carrée fermée dans la construction, la bastide possède un jardin qui descend par paliers. Il peut s’agir d’un jardin à la française ou d’un jardin de buis avec de belles statues, occupant au minimum 5000 m² et pouvant approcher 1 hectare voire davantage.

  • Elle est composée avec de la pierre, du plâtre, de la terre cuite et très peu de bois. Qui plus est, la pierre est toujours dissimulée par un enduit de couleur ocre, la pierre apparente étant considérée au XVIIIe siècle comme un signe de pauvreté.
  • Les volumes des pièces sont importants avec environ 3 mètres de hauteur sous plafond.
  • Une esplanade ombragée conduit à l’entrée de la bastide.
  • De plus, elle comporte une pièce réservée aux amateurs de farniente :  » la radassière « .

 



Le mas





Le « mas » fut la partie agricole, ou encore une ferme indépendante. Mais la noblesse provençale –comme ses ancêtres romains – ne sépara jamais complètement productivité et beauté. Champs et vergers s’étendirent autour de la bastide, admirés comme autant de parterres à grande échelle. Entre « mas » et « bastide » donc, la distinction parfois s’embrouille. D’autant plus que le paysan provençal fut souvent lui-même riche propriétaire. Ainsi le poète Frédéric Mistral décrit son père comme un « ménager: sorte d’aristocratie qui fait la transition entre paysans et bourgeois ». Mistral raconte encore : « La vieille bastide où je naquis…avait nom le Mas du Juge.»

Le terme « mas » possède des origines provençales.

À l’origine, le mas est une ferme provençale traditionnelle, étroitement liée à la vie économique rurale, une maison de maître paysanne. C’est une construction rurale et ancienne, bâtie à base de pierres disponibles à portée de main. De fait, la couleur des mas varie en fonction de leur région, ce qui lui confère autant de charme.

Le mas est alors utilisé comme habitation mais c’est aussi un bâtiment à vocation agricole qui permet quasiment de vivre en autarcie (une partie de la récolte ou de l’élevage étant vendue ou échangée) avec ses cultures (blé, légumes, fruitiers) et sa basse-cour (animaux pour la viande ou le lait).

Une grande partie des mas provençaux sont installés le long du Rhône, réserve d’eau importante dans la Provence du XVIIIe siècle. Mais on trouve ces impressionnantes bâtisses dans toute la Provence, leurs formes les plus connues étant celles du Luberon et de la Camargue.

A noter que toutes les fermes provençales n’en sont pas pour autant des mas dont les caractéristiques architecturales sont bien particulières. L’impression qui se dégage d’un mas provençal est un mélange d’austérité allié à l’indispensable et au défensif. A ne pas les confondre avec les bastides, alors utilisées comme habitations bourgeoises.

A savoir que toutes les fermes provençales ne sont pas des mas; en effet, ils possèdent des caractéristiques architecturales bien particulières.

Le mas de Provence est conçu pour s’adapter au climat de sa région ; il a presque toujours une orientation au sud, offrant ainsi une protection contre le Mistral. Les ouvertures sont absentes au nord et plutôt étroites ailleurs afin de se protéger de la chaleur en été et du froid en hiver. Le mas est d’ampleur variable mais présente presque toujours un volume parallélépipédique et un toit à deux pentes. Sa forme se complexifie en région de montagne et en Camargue. D’ailleurs, il existe 2 formes majeures :

  • Le Mas du Luberon, a la forme d’un pavé droit (rectangle).Si sa base est un parallélépipède, le mas de Provence n’est pas forcément un seul bloc rectangulaire. Dans le Luberon, par exemple, plusieurs « bases » peuvent être accolées, afin de former une structure en L. Sur le bas étaient disposées les pièces servant aux bêtes et à la cuisine à cause des dégagements de chaleur. Un escalier, souvent central, permet d’accéder à l’étage (voire parfois deux étages)., à un couloir de distribution courant le long de la façade nord qui distribue sur les chambres disposées coté sud. On trouve aussi, à l’étage, les pièces de stockage (fourrage, grains, etc.) et d’élevage des vers à soie. La pièce où étaient élevés les vers à soie s’appelle une magnanerie.
  • Le Mas camarguais, nettement influencé par le climat et l’environnement, ressemble plus à une hacienda avec de grands volumes, des murs plutôt blancs, une cour intérieure et des bâtiments en U comprenant habitations et écuries agencés autour d’une cour intérieure protégée du mistral. . Parfois même, un pigeonnier (une tour ronde) peut être installée dans la cour ! 

La taille d’un mas varie en fonction de la richesse et du nombre de ses occupants originaux : de 150 à plus de 1000 m², y compris dépendances (granges, etc.). Plus la famille s’agrandissait ou achetait d’équipements, plus le mas s’allongeait. Autrefois, ces extensions servaient de chai pour le vin, de forteresse pour conserver le grain et aussi de bergerie.

Les mas traditionnels sont souvent construits sur les plaines, mais ceux qui sont dans les montagnes sont moins opulents. Lorsqu’un mas est de faible taille, ne concernant souvent qu’une seule famille et une exploitation de très faible envergure, il est appelé mazet ( » petit mas « ).

Il est toujours construit de matériaux  » pauvres  » (pierres et bois pris sur place ou à proximité). Les murs des mas du bord de la Durance sont faits de galets, ceux de Gordes de pierres calcaires et ceux de Roussillon de pierres rouges (ocrées).

A la différence d’une bastide, le mas provençal se reconnaît aisément par ses caractéristiques architecturales :

  • Sa base architecturale est un parallélépipède muni d’un toit relativement bas en deux pentes dont la taille varie de 150 à 1000 m². Le toit est équipé d’une génoise, une corniche en tuiles servant de gouttière et permettant de protéger la façade des intempéries.
  • Il est souvent installé à proximité d’un point d’eau.
  • Il possède une petite cour carrée au centre.
  • Il est généralement orienté plein sud pour se protéger du Mistral.
  • Il ne dispose pas d’ouvertures sur sa façade nord.
  • Les fenêtres sont étroites sur les autres façades afin de protéger l’habitation de la chaleur comme du froid.
  • Un mas provençal est traditionnellement construit en pierres (ocres, rouges, calcaires…) qui étaient ensuite assemblées à l’aide d’un mélange de terre et de chaux et recouvertes de chaux colorée.

Aujourd’hui, la plupart des mas de Provence s’utilisent davantage comme une maison de villégiature traditionnelle.



Le cabanon



 



Élément d’architecture caractéristique du paysage provençal, le cabanon se trouve à travers toute la Provence, exception faite de la Camargue et de la Crau. En tout temps, le cabanon fut partie prenante de la vie agricole. On le trouve notamment dans les zones maraîchères, les oliveraies, en abondance dans les territoires vinicoles ou encore à proximité de certains villages.

Selon l’usage que l’on en fait, le cabanon comprend presque toujours une seule pièce qui occupe une surface intérieure d’environ vingt mètres carrés pour loger sous son toit, souvent à un seul pan couvert de tuiles creuses, une cuisine et sa cheminée d’angle, et même parfois un grenier à l’étage. . Toutefois, il peut disposer de deux pièces pour permettre une occupation temporaire. La pièce à vivre possède les mêmes caractéristiques que celle du mas si ce n’est la cheminée qui est remplacée par un foyer. Ainsi, on y trouve des étagères et des niches incrustées dans la maçonnerie. Dans de rare cas, un escalier dessert une pièce de repos mansardée qui fait office de chambre.Très modeste, la façade recouverte d’enduit laisse apparaître les encadrements de pierres des ouvertures: une porte étroite et une petite fenêtre. Souvent un tilleul, un pin ou un platane, planté devant l’entrée, apporte leur ombre bienfaisante.

Au cabanon sont souvent annexés une écurie, un grenier ou bien un pigeonnier. Les techniques de construction sont les mêmes que celles utilisées pour le Mas mais dans des proportions réduites. La construction du cabanon est donc faite à partir de pierres naturelles ou pierres de taille. La couverture est faite de tuiles canal avec une génoise apparente à un ou deux rangs. À l’intérieur, nous retrouvons des enduits à la chaux ou au plâtre sur simple badigeon. Enfin, chaque cabanon dispose, dans un rayon plus ou moins proche, d’un point d’eau, que ce soit une source, une citerne ou plus fréquemment un puits.

Dans les régions agraires ou viticoles, chaque maisonnée possède une petite cabane en pierre au milieu des champs. On y range les outils et l’on s’y réfugie lorsqu’un orage menace ou que le soleil tape trop fort. De son côté le paysan partait le matin tôt et rejoignait pour y travailler les parcelles de terrains disséminé sur sa commune. L’éloignement de certaines de ces terres ne lui permettant pas de rentrer à la bastide familiale pour se restaurer. Dès lors, il avait besoin d’un abri qui répondait à plusieurs usages, notamment une remise pour le matériel, une écurie passagère ou encore un pieds à terre permettant d’éviter les allers-retours au village. Il construisait et aménageait par place un cabanon en pierre pour éviter ces longs trajets. Il lui arrivait accessoirement d’y dormir. L’emplacement était minutieusement choisi en fonction d’une éventuelle source ou du moins de la présence d’un point d’eau et d’un peu d’ombre. Le creusement d’un puits faisait souvent parti de cette construction pas si improvisée que ça.

Certains cabanons en bordure d’agglomérations servaient donc d’abri de jardin tandis que d’autres servaient déjà comme origines de mas. Puis, il devient au fil des générations un lieu convivial dans lequel on aime partager des moments en famille ou entre amis. Jusqu’à devenir pour certain, à la fin du XIXème siècle, un lieu de résidence secondaire.

L’utilisation de ces petites demeures, bien pratiques à l’époque, est aujourd’hui prétexte à une promenade en famille. L’entretien peu exigeant du cabanon s’accompagne d’une cueillette de légumes et de fruits que l’on consomme sur place au cours d’un pique-nique plus au moins improvisé et que l’on emporte soigneusement dans un grand panier d’osier. Pour tous, aller au cabanon, au mazet, ou encore au bastidon est le signe d’un moment de détente et de bonne humeur à partager avec les siens. Plusieurs fois par an les amis ou la famille perpétuent la tradition et se retrouve pour des banquets champêtres au beau milieu de la campagne provençale.

 

Le cabanon des calanques

 

« Pas plus grand qu’un mouchoir de poche », fait de bric et de broc, le cabanon des calanques est selon la légende et la chanson, une retraite idéale pour les Marseillais ou les Toulonnais qui fuient les grosses chaleurs pour venir respirer et pêcher. Servant la semaine à entreposer les filets, ce cabanon surplombe la Méditerranée pour accueillir le dimanche famille et amis le temps d’une partie de pétanque ou de carte et d’un déjeuner bien arrosé « avé le pastaga » suivit du rosé bien frais sous la treille… On retrouve également ce type d’abri soi-disant temporaire loin des calanques marseillaises car il fait partie d’un art de vivre provençal bien défini. Autrefois considéré comme une demeure pour gens modestes, la valeur de ces lieux, devenus idylliques, a été revue à la hausse pour ne pas dire perçue comme un privilège. Ce patrimoine est désormais plus ou moins bien protégé dans un parc naturel pour faire obstacle à certain débordements, justifiés ou non, propre à la nature humaine. Quoi qu’il en soit l’authenticité et le bonheur simple reste au rendez-vous. A l’époque, en construisant ces cabanons, l’homme a implanté de façon immuable l’état d’esprit méridional sur sa terre de Provence.






Le bastidon



Plus isolé, le bastidon, bâti avec soin avec de belles pierres blondes, est une bastide miniature qui sert de résidence estivale à la famille d’un riche commerçant, d’un agriculteur plus fortuné que les autres, ou d’une famille locale partie travailler en ville. Le bastidon possède plusieurs pièces et des chambres à l’étage. Dans les Alpilles, il prend carrément des allures aristocratiques avec des ornements de pierre et de salles voûtées qui n’ont rien à envier au plus beaux mas de la région. S’inscrivant dans un parc avec grâce et élégance, réconciliant le jardin nourricier et le jardin de plaisance, le bastidon offre une façade s’ornant parfois d’un fronton souligné par un bandeau, ce qui lui vaut souvent le nom de bastide… C’est un lieu de retour à la nature et de communion avec cette campagne environnante si prisée des citadins parfois obligés de quitter la campagne pour aller s’installer en ville. Souvent le bastidon perpétue ce lien familial, il est le trait d’union avec la terre de nos ancêtres.





Sources :

 

https://www.louisajones.fr/

https://www.persee.fr/doc/anami

https://www.m-habitat.fr/

https://vivresaregion.fr/art/architecture/

 

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